(+) I can't live without her if you don't here with me.

Seth O. Abernathy
▲Est-ce qu'on a droit au bonheur une deuxième fois ?▲

NOM : Abernathy. PRÉNOMS(S) : Seth Orus. AGE : 30 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Londres, UK. OCCUPATION/ETUDES : traducteur/interprète free lance. ORIENTATION SEXUELLE : définitivement hétérosexuel. STATUT : veuf. TRAITS DE CARACTÈRE : Franc au point de manquer parfois de tact... bon d'accord, souvent. Impulsif au premier degré. Bosseur, surtout quand il pense à de vilaines choses histoire de ne plus y penser. Lunatique au possible, du genre à passer du rire aux larmes et des larmes aux rires le tout en moins de trois secondes. Bavard, même si moins qu'auparavant et surtout plus avec tout le monde. GOÛTS : vénérateur de thé, adepte des restaurants asiatiques en tout genre, polyglotte et ancien globe-trotteur, appréciateurs de bons nanars, sportif du dimanche, adorateur de la grasse mat', sériphile & cinéphile, fumeur à ses heures, éternel gamin désireux de jouer,... GROUPE : unsettled valentine.

VOTRE PSEUDO : Mouahahah (oui, j'aime cultiver le secret). VOTRE AGE : Mouahahah too (parce que j'me sens vieille en terme de RP). OU AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM : Nan cette fois je le dis : PRD. CE QUE VOUS EN PENSEZ : C'est le premier à m'offrir sur un plateau ce que je veux depuis des lustres : Imo et Matt et la possibilité de sextime torrides XD. Donc forcément, je l'adore déjà. AVATAR : MattSexSmith. CRÉDITS D'IMAGES : tumblr power. CODE A REMPLIR :

Code:: [color=red]matt smith[/color] ▲ seth orus abernathy

Tell me your story.

« Ma vie a réellement commencé le jour où tu y es entrée. Toi et ta foutue manie de foutre le désordre partout où tu passais. Je suis amoureux de toi, de ton bazar permanent, de tes soutien-gorges pendu aux poignées de portes et de tes rêves d'avenirs. Ne me quitte pas, jamais, parce que sans toi, le monde perds tout son sens. »

C'était crétin, enfantin et terriblement de la romance d'adolescent, mais après tout, n'était-ce pas ce qu'ils étaient ? Deux adolescents, enfants de parents globe-trotteurs. Il avait quinze ans. Sa mère était archéologue, son père reporter-photographe et il n'avait presque toujours connu que la caravane et le camping. Quelle importance à l'époque ? Il aimait sa vie, rencontrer de nouvelles personnes, de nouveaux lieux si différents des précédents et les villes l'ennuyaient profondément. Il préférait de loin s'imaginer être Indiana Jones découvrant un trésor d'Amazonie, avec pour décors de scène la véritable forêt équatoriale. Elle en avait quatorze, une passion dévorante pour l'Asie et deux parents militaires. Ce fut un véritable coup de foudre et lorsque les parents de Seth partirent pour un autre pays, un autre chantier, ils se firent la promesse de rester en contact. Lettres, coup de téléphones lorsque c'était possible, ils furent même de ses rares jeunes qui apprirent à se servir du télégraphe.
Et ils s'aimèrent à distance, par intermittence, alliant difficilement amour et kilomètres de séparation... jusqu'à ce que tous deux décident de quitter famille et vie de suivant pour accomplir leur propre destiné. Ils se retrouvèrent à Seoul à l'aube des dix-huit ans d'Evy et ne se quittèrent plus jamais. Pendant quelques années, ils vécurent la même vie que leurs parents ou presque, naviguant à travers le monde, avec pour seul soucis de remplir leur assiette le soir et de s'aimer jusqu'au prochain levé de soleil. Et puis il leur fallu revenir à la réalité, à la vraie vie à celle des gens normaux. Ils avaient vingt-six et vingt-cinq ans et leur appartement de la banlieue londonienne leur sembla vite être une prison dorée en comparaison des grands espaces Chinois et Sahariens.
Pourtant, la routine ne s'installa jamais tout à fait. Evy - ne l'aurait pas permis - et puis ils étaient tous les deux et c'était le plus important. Le travail d'interprète et Seth et celui de maîtresse d'école de la belle n'avaient rien d'insupportablement barbant tant qu'ils se retrouvaient le soir... jusqu'à ce treize juin... Ce coup de téléphone avait eu fini de l'achever. On avait beau lui avoir tout expliqué quelques heures avant, c'est lorsque la mère d'Evy lui demanda pourquoi il appelait qu'il réalisa ce qu'il se passait autour de lui. « Il y a eu... un problème. Evy s'est pris les pieds dans le câble de la télé et elle s'est cogné la tête sur le fauteuil de sa grand-mère. » Il se souviendrait toujours du rire de sa belle-mère à l'autre bout du fil. Sa voix si dégagé de toutes émotions alors qu'il lui racontait l'horrible événement - comique lorsqu'on ne possédait pas tous les détails, certes - ne lui avait pas permis d'en saisir toute la gravité. Alors il poursuivit, bon gré, mal gré, après que la femme lui ait rappelé combien son épouse était maladroite. « Il y avait un... une poche dans une des veines de son cerveau... comment les médecins ont dit que ça s'appelait... un... un anévrisme... » Il aurait presque pu sentir le cœur de sa belle-mère s'arrêter sur le coup. Il poursuivit dans un silence de plomb. « Ils ont dit qu'on ne pouvait pas savoir. Que personne ne pouvait le prévoir et qu'en règle général, on découvre ça quand c'est trop tard pour faire quoique ce soit... » Sa belle-mère le coupa. « Est-elle... ? » Elle n'osa pas finir sa phrase, mais il comprit sans mal. Tout comme son beau-père, qui s'agita derrière elle pour venir plus proche et comprendre plus précisément les choses. « Elle est dans le coma. Ils ont dit que l'hématome comprimait une zone de son cerveau qui régule la conscience... La bonne nouvelle, c'est qu'elle ne souffre absolument pas. C'est comme un profond sommeil pour elle. » Sa phrase était débitée sur un ton parfaitement médical, tel que la lui avait sorti le médecin, avec les mêmes temps de pauses et la même compassion à vous faire vomir lorsque vous êtes l'interlocuteur. « Les prochaines heures... Ils ont dit que les prochaines heures seraient décisives. Ils lui ont fait un trou dans le cerveau pour aller pomper le sang. Peut-être qu'elle pourra reprendre conscience... » Il omit de préciser le cas le plus probable : le fait qu'elle serait un légume pour le restant de ses jours, tout juste assez elle-même pour faire comprendre au monde qui l'entoure qu'elle aurait parfaitement conscience de l'état dans lequel elle serait. Et parmi toutes les options probables, de la mort à la guérison complète, il n'était pas sûr de savoir où placer ce cas-là.

« C'est comme si elle n'était plus là. Elle est là, devant mes yeux. Je peux la toucher, la sentir, son odeur, sa douceur, mais elle est pale et froide. Elle n'était jamais pale et froide avant, pas même les pires matins d'hivers à Toronto. Elle n'est plus là en fait, n'est-ce pas ? »

Les jours défilèrent sans qu'aucune amélioration ne vienne ponctuer ses journées et sans qu'il ne le réalise, les jours devinrent des semaines, les semaines devinrent des mois et bientôt, il fêta ses un an d'errance dans le service du bac à légumes d'un des plus prestigieux hôpital londonien... et dans les réunions de soutien de tout Londres. Il en était à sa septième bande de l'errance quand il réalisa pourquoi ça n'allait jamais et pourquoi on finissait toujours par lui demander de quitter le groupe et d'en trouver un qui conviendrait mieux. Ce type, debout sur l'estrade, racontait avec ferveur l'accident, la longue période de coma et la fin de son épouse défunte. Par bien des points, l'histoire était tout à fait comparable à la sienne et pendant une seconde, il avait cru être enfin quelque part, mais il déchanta vite et soupira en réalisant que ça n'était qu'un groupe de plus et qu'il n'avait aucune idée de la raison qui le poussait encore à fréquenter ce genre d'endroit. Comme si parler de son vécue pouvait soulager quoique ce soit... Comme s'il y avait quoique ce soit à soulager. Alors, quand l'homme raconta combien il souffrait de la situation, combien le débranchement de son épouse et la fin du calvaire lui avait permis de faire son deuil, Seth explosa. « Pitié ! Mais vous croyez vous-même aux conneries que vous racontez ? » Il avait retenu de justesse le « putain » tonitruant qui vrilla ses oreilles et se mordit la langue quand il voulu rajouter un commentaire qui l'aurait fait expulser sans attendre du groupe. Un rire étouffé lui parvint et il posa réellement pour la première fois les yeux sur une petite nouvelle peu encline à parler de son propre « drame personnel ».
Le directeur de cérémonie tenta de pousser Seth à développer son propos, mais celui-ci claqua la langue, lâchant un « J'ai rien à dire vu la vision que vous avez tous de cette connerie de merde. » Bon okay, ça n'était pas très digne comme réponse, mais merde, on voulait l'obliger à parler du cadavre vivant de sa femme... Il avait commencé à appeler Evy comme ça lorsqu'il avait réalisé, au bout de trois semaines de soins intensifs, que jamais elle ne se réveillerait. Les médecins avaient alors commencé à lui parler de la solution radicale, mais il s'y était opposé, plus fermement que ne l'avait fait sa mère encore pleine d'espoir et il n'avait jamais faibli dans son idée de persévérer à voir sa poitrine se soulever et s'abaisser au rythme des impulsions de toutes les machines qui maintenaient le corps de son épouse en état de marche. C'était cruel et probablement injuste pour elle, il le savait, sa belle-mère n'avait cessé de le lui dire quand il avait imposé son droit de véto sur le débranchement d'Evy, mais que pouvait-il faire d'autre ? Dire oui à l'enlèvement de la seule chose qui donnait un semblant d'existence encore tangible à son épouse ? Accepter qu'on lui enlève tout ce pour quoi il avait abandonné son existence entière ? Aux yeux du monde, Seth Abernathy n'était plus rien. Il se levait le matin pour aller travailler, se rendait à l'hôpital dès qu'il avait une demi-heure de libre et ne quittait la chambre du cadavre vivant que pour rentrer chez lui se coucher. Il avait cessé de voir ses amis, sa famille, de regarder la télévision ou de lire le journal. Hormis son travail et sa femme dépérissante, il n'avait plus rien et son travail lui servait uniquement à financer les onéreux frais médicaux. Il n'avait plus rien, n'était plus rien et en dehors de ses clients, ses beaux parents, le personnel médical et les personnes du groupe de soutien, il n'avait plus aucun contact avec personne... Et il fallait voir le genre de relation qu'il entretenait avec chacune de ces personnes...
« Seth », dit-il quelques minutes après son intervention peu apprécié, au détour de la table des collations, le nez plongé dans la panière à muffins. « Michaela », lui répondit la blondinette en achevant de remplir son gobelet. Ils n'échangèrent pas beaucoup plus de mots ce jour-là, mais à la séance suivante, il vint lui parler en toute simplicité, comme à une vieille amie. Des sujets bateaux, des broutilles futiles, certes, mais cela lui fit tellement de bien. Douze séances, douze longues conversations inutiles avec Michaela et il cessa tout bonnement de venir aux réunions. Elle lui faisait du bien, trop de bien et le groupe lui était si inutile....

« Elle était là depuis si longtemps et je m'accrochais à elle tellement, que lorsqu'elle a disparu, je n'ai plus eu aucun lien pour me lester à cette vie. En disparaissant, elle a tout emporté, les joies, les peines, les rires et les cauchemars. Elle a pris le monde, l'a aspiré dans son sillage et n'a laissé que mon corps et mon esprit. »

« ...tu es où ? »
« Barts. »
« J'arrive ! »
Evy avait été débranché deux heures plus tôt et il avait encore fallu quarante-cinq minutes pour que son cœur cesse de battre. Il avait cru mourir sans fois pendant qu'il attendait, en serrant la main de sa belle-mère, que les médecins viennent leur dire que tout était fini et quand ça avait été le cas, il avait attendu. Attendu que son beau-père se lève pour aller prendre l'air, que sa belle-mère pleure toutes les larmes de son corps, que tous les amis d'Evy - venu lui rendre un dernier hommage - disparaissent et il avait fait la chose la plus illogique du monde. Il l'avait appelé, elle. Parfaite inconnue, inconsciente du fait même qu'il était marié. Elle qui entre tous ses contacts avait le plus de chance de lui raccrocher au nez en lui demandant ce qu'elle pouvait bien en avoir à faire. Elle qui abandonna toute son insouciante soirée pour venir lui tenir la main alors qu'il observait l'égrènement du temps et qui fut probablement la seule à ne jamais attendre la moindre chose de sa part.
Elle fut la toute cette première nuit sans les poumons oxygénés de force et le cœur palpitant d'Evy et elle fut là pour tellement d'autres nuits après et tous les jours d'après. Elle le prit en main, s'activant dans la cuisine, répondant au téléphone, lui indiquant quoi signer et comment gérer toutes ses choses qu'on devait faire pour mettre quelqu'un dans un trou et se séparer dignement de tout ce qui vous rattache à cette personne. Elle fut là chaque fois qu'il cru sombrer et chaque fois qu'il pensa à se relever et elle est encore là aujourd'hui, avec cette même étrange spontanéité sans arrière pensée, sans raison ou logique. Elle veille sur lui, le protège de lui-même et lui offre chacune des secondes de répits qu'il trouve depuis qu'il est veuf... et chaque saute d'humeur aussi.
Elle, c'est Michaela Secker et c'est la squatteuse la plus chiante, la plus grincheuse et maternaliste qu'il n'ait jamais laissé prendre ses aises chez lui.

« Aujourd'hui j'ai ri. Je veux dire vraiment rire. Pas le genre de rire qu'on sert pour faire plaisir aux gens et pour leur dire que tout va bien, qu'on ''se remet'', non j'ai vraiment ri. Et quand elle a ri en retour, j'ai vu de la couleur dans le néant. »

Bon courage pour la suite, sweetie hehehe

Merci pretty girl ! loove

En espérant être à la hauteur de tes attentes.

Welcome here mister Wink

Bienvenue parmi-nous, j'te souhaite bonne chance pour ta fiche, si tu as la moindre question, le staff est là pour toi
Matt !

Merci à vous deux.
Je pourrais dire la même. Cumcumbi loove

Hep, on se calme vous deux, Seth est une chasse gardée sniif

Tout va bien Michaela, on te laisse ton mâle sans soucis
J'ai juste une question Seth, Orus, ça m'fait trop penser à des noms de Dieux mythologiques de l'Egypte, c'est fait exprès ?
& Merci, c'est vrai que Bendy envoie le pâté !

Seth est définitivement un amoureux des femmes Mike, aucun soucis à te faire sexe

Yep, Zayne, c'est fait exprès Wink

Au début le prénom Seth m'inspirait pas trop, pis j'ai pensé au Dieu égyptien et ça collait avec l'idée de maman globe-trotteuse que j'avais. Du coup, sa mère est une passionnée d’égyptologie qui n'a pas hésité à appeler ses enfants par des noms égyptiens plus ou moins célèbres.

Toi alors je... le prénom qui fait référence à la mythologie égyptienne déjà, je décède, plus le nom qui me fait penser à un de mes perso préféré de Hunger Games et pour finir le Matty en avatar.... *please someone call 911*

Welcome parmi nous mister Abernathy

Pas de suspens, c'est parfait pour moi !

Félicitations !

Tu viens d'être validé, tu peux désormais aller poster ici, ici, ici, ici & bien entendu commencer à rp. Si tu as le moindre problème ou la moindre question, n'hésite pas à contacter les admins & les modos, ils sont là pour ça.

Bande d'unsettled valentine. va ! lawl

J'ai eu aussi le temps de lire partiellement ta fiche, de toute manière, je ne peux que te valider, Math + tes prénoms etc... Le choix du scénario était tout simplement parfait ! Micka a fait du bon boulot excited

Enfin, voilà, j'adore ta fiche, ton style d'écriture et la relation entre Micka & Seth va être intéressante à suivre, j'vais bien garder un œil sur vous deux ! hehe

Micka va se faire un plaisir de t'offrir des bonbons, ou plus /sbaff/

Le premier ministre.

Ezeckiel > Oui, le nom de famille viens aussi de là XD J'adore Aymitch.

Prime > Merciiiii ! Et Micah s'est déjà proposé d'être mon esclave pour tout un tas de choses donc je me fais pas de soucis quand à sa capacité à satisfaire mes désirs bave

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